À la suite d’une série noire de six rencontres, le Toulouse Football Club s’est brièvement retrouvé en position de barragiste, avant de récolter un succès essentiel devant Caen et de remporter un derby fade en Coupe de la Ligue. Cependant, de nouveaux résultats négatifs ont clôturé l’année. Avec elle un climat de divorce entre groupes de supporteurs et Pascal Dupraz. Pas sûr que le fantasme d’enfin disputer une finale de coupe nationale suffise à apaiser les tensions…

La chute de Mariano Diaz a pesé lourd lors de l’ultime rencontre des matchs allers.
Il était temps que ça se termine : voilà le sentiment dominant à l‘issue de l’ultime journée des matchs allers de Ligue 1. Bien sûr ce TFC-OL de clôture n’a rien de représentatif puisque sur la forme les Violets ont donné de beaux signes de révolte devant un des cadors du championnat, bien sûr il y a une résonance d’injustice au vu du scénario du match. Sentiment de lassitude aussi tant l’heure n’est plus aux excuses d’un soir mais au bilan global : dix-neuf points en dix-neuf rencontres, une donnée synthétisant à elle seule le laborieux parcours du club haut-garonnais dans cette première moitié 2017-2018.
L’impossible mise au placard d’Imbula, le couac Sanogo, le scandale Machach, l’inefficacité de Jean, la sous-utilisation de Cahuzac, l’inconstance de Gradel : l’échec concret du mercato estival
Comment expliquer cette faible récolte ? L’inefficacité de l’attaque ? En effet, avec dix-huit petits buts inscrits en Ligue 1 (contre six en deux rencontres de Coupe de la Ligue), dont cinq pénaltys et deux csc, le TFC compte parmi les plus mauvais artificiers du championnat (seuls cinq équipes font moins bien). Il est cependant ex æquo dans cette catégorie avec le FC Nantes, actuel 5e surprise grâce à une imperméabilité certaine et un réalisme à toute épreuve. Les responsabilités sont donc à chercher au-delà : une défense ayant perdu son rang (11e seulement de la division avec vingt-sept buts encaissés), un turnover incessant ayant empêché de dégager un onze type (voir par ailleurs), un management peinant à fédérer (l’euphorie Dupraz est bien retombée) et plus globalement un manque de symbiose dans l’effectif.
À première vue les mouvements effectués sur le marché des transferts l’été dernier étaient rassurants. Pour les seules pertes importantes de Martin Braithwaite et Oscar Trejo arrivaient six éléments aux postes souvent modulables, ainsi en est-il en théorie de M-A Gradel (milieu relayeur, milieu offensif voire attaquant) ou Corentin Jean (ailier ou pointe). Ajoutons le retour de prêt de Zinedine Machach, dont les prestations au cœur du mois d’août incitaient à l’optimisme. Si aucun renfort ne palliait véritablement le rôle de meneur de jeu laissé vacant par El Choco, on nous promettait une plus grande influence en la matière du Suédois Jimmy Durmaz…
C’était ignorer à la fois les aléas (blessures, suspensions) et l’indicible facteur humain. Les premiers ont mis durablement sur le carreau Gradel puis Durmaz puis Moubandjé, et dans une moindre mesure la recrue défensive Steven Fortes (0 minute jouée) dont on ne sait s’il se destinait à devenir titulaire, quant le second a révélé de graves fissures dans le long fleuve tranquille toulousain. Miné par l’affaire Machach, mis à pied et en voie de licenciement pour coups portés sur l’entraîneur de la réserve, la cohésion de groupe a ensuite souffert de l’intégration raté du pourtant indispensable Gianelli Imbula. Ce qui aurait dû constituer le principal avantage, son vécu, s’est révélé comme un handicap tant il n’a pas su prendre la mesure de ses jeunes coéquipiers. À la fois arrogant et peu investi, l’ancien espoir de Guingamp et l’OM s’est vu refoulé l’espace de deux rencontres par Dupraz. Mise au placard forcément provisoire tant l’équipe était encore plus à la peine à la récupération avec les associations Cahuzac-Blin ou Blin-Bodiger. Ne pas aligner durablement la principale tête de gondole du dernier mercato reviendrait à se désavouer. Impensable ?

Les cinq prochains mois permettront-ils de redorer le blason de Gianelli Imbula ?
Difficile d’être définitif dans le jugement concernant le bastiais Yannick Cahuzac, présent à seulement huit reprises pour un temps de jeu total équivalent à six matchs complets. Son volontarisme forcené s’accompagne des mêmes limites techniques constatées du temps du SCB. Déjà averti quatre fois, il conforte son image de teigneux brouillon.
On ne peut conclure à l’échec concernant Max-Alain Gradel, actuellement en plein retour de flamme après une absence prolongée de la 5e à la 10e journée. Sa complémentarité avec Andy Delort se dessine tardivement, pour à terme espérons-le alléger le travail de charognard de l’ancien Caennais, contraint à des courses folles n’ayant rien à envier à celles d’Edinson Cavani.
Les incontestables déceptions du recrutement sont à chercher du côté de Corentin Jean et Yaya Sanogo, tous deux à la fois muets en Ligue 1 et peu prégnants sur le jeu. L’abattage insuffisant de l’ancien Troyen (auteur de dix buts en vingt-huit matchs en 2014-2015) rejoint la maladresse de l’éphémère Gunner (zéro tir cadré en dix tentatives).
Si tous les nouveaux éléments ont laissé dubitatifs, le reste de l’effectif a peu brillé. Euphémisme en ce qui concerne Ola Toivonen, brouillon et en net déclin en championnat par rapport à la saison dernière (ses deux seuls but sont été inscrits en CDL), d’autant plus étonnant pour un international gardant la confiance de son sélectionneur. On ne peut accabler autant Andy Delort (4 buts, 3 passes décisives) tant il lui est demandé d’avoir un rôle d’essuie-glace épuisant au lieu de le vouer à ses stricts tâches offensives. Seul autre membre avec Alban Lafont à avoir vaillamment participé aux 19 rencontres, son plus gros échec se situe au niveau du comportement, de par son agressivité excessive et sa lassitude à être esseulé sur le front de l’attaque.
De plus anciens joueurs de l’effectif souffrent de leur perte d’influence. Titulaires il y a peu encore, ils sont désormais de simples solutions de réajustement grâce à leur polyvalence. Ainsi Issiaga Sylla, Steeve Yago ou Yann Bodiger dont les temps de jeu n’auront jamais été aussi bas à ce stade de la saison (voir par ailleurs). Même horizon négatif pour Werlington Somalia et Alexis Blin, davantage alignés mais incapables de prendre les manettes du jeu.
Il n’y a bien qu’un secteur qui se singularise par sa stabilité : la défense avec son portier inamovible et son quatuor préférentiel Moubandjé/Diop/Jullien/Amian. Avec son jeu à la fois sans génie et sans fioriture, le latéral gauche et international Suisse s’est construit l’image d’un joueur investi. Sur l’aile opposée, le pitchoun Amian se confirme comme la meilleure solution du moment, l’un des plus volontaires pour effectuer la petite course en plus qui fera la différence. Quant à la charnière Diop-Jullien, elle a gardé une grosse cote à l’échelle du championnat tout en se caractérisant par une stagnation d’ensemble. De si bons joueurs doivent-ils quitter le nid pour éclore ? La question se pose tout autant pour un Alban Lafont qui subit les contrecoups d’une carrière commencée tambours battants. Ses prestations restent bonnes (91 arrêts, 36 tirs détournés) sans retrouver l’aura entourant ses débuts en 2015-2016.

En plus d’être devenu le tireur de pénaltys attitré, M-A Gradel devient prégnant dans le jeu.
Les matchs disputés et temps de jeu de tout l’effectif (Ligue 1)
Recrues en couleur marron.
Joueur |
Temps de jeu total |
Participations |
Titularisations |
Alban Lafont |
1710 minutes |
19 matchs |
19 matchs |
Christopher Jullien |
1620 minutes |
18 matchs |
18 matchs |
Kelvin Amian |
1599 minutes |
18 matchs |
18 matchs |
Andy Delort |
1553 minutes |
19 matchs |
17 matchs |
Issa Diop |
1440 minutes |
16 matchs |
16 matchs |
Alexis Blin |
1263 minutes |
17 matchs |
14 matchs |
Werlington Somalia |
1240 minutes |
16 matchs |
14 matchs |
Corentin Jean |
1087 minutes |
18 matchs |
11 matchs |
Giannelli Imbula |
1029 minutes |
13 matchs |
13 matchs |
François Moubandjé |
972 minutes |
12 matchs |
12 matchs |
Max-Alain Gradel |
946 minutes |
12 matchs |
10 matchs |
Steeve Yago |
828 minutes |
11 matchs |
8 matchs |
Ola Toivonen |
654 minutes |
14 matchs |
8 matchs |
Jimmy Durmaz |
633 minutes |
10 matchs |
8 matchs |
Yannick Cahuzac |
540 minutes |
8 matchs |
6 matchs |
Issiaga Sylla |
507 minutes |
10 matchs |
5 matchs |
Yaya Sanogo |
252 minutes |
10 matchs |
2 matchs |
Yann Bodiger |
215 minutes |
6 matchs |
2 matchs |
Zinedine Machach |
192 minutes |
4 matchs |
2 matchs |
Clément Michelin |
177 minutes |
5 matchs |
3 matchsi |
Quentin Boisgard |
158 minutes |
5 matchs |
1 match |
Ibrahim Sangaré |
154 minutes |
3 matchs |
2 matchs |
Driss Khalid |
29 minutes |
1 match |
0 match |
Mauro Goicoechea |
0 minute |
0 match |
0 match |
Marc Vidal |
0 minute |
0 match |
0 match |
Steven Fortes |
0 minute |
0 match |
0 match |
Les buteurs du TFC Saison 2017-2018 (toutes compétitions confondues)
Max-Alain GRADEL |
6 |
Andy DELORT |
4 |
Jimmy DURMAZ |
3 |
Issa DIOP |
2 |
Ola Toivonen |
2 |
Alexis BLIN |
1 |
Zinedine MACHACH |
1 |
François MOUBANDJÉ |
1 |
Yaya SANOGO |
1 |
Werlington SOMALIA |
1 |
Dix-neuf rencontres, dix-neuf compos !
La tendance n’est pas nouvelle, et à vrai dire semble être de l’ordre de l’inéluctable face à un calendrier relativement chargé, les diverses suspensions, les inévitables blessures : la rotation, même a minima d’un onze de départ n’est pas l’apanage du Toulouse Football Club. Il y eut bien la saison dernière une parenthèse enchantée entre les 23e et 25e journées où les mêmes hommes furent titularisés trois matchs de rang (pour deux victoires et un nul) mais il est utopique de croire à une stabilité à long terme.
Une fois ce point établi, la critique des trop nombreux changements effectués par Pascal Dupraz cette saison reste recevable. Car au fil des journées, il est commun de modifier son onze de départ à la marge, de procéder seulement à des réajustements nécessaires. Ce fut le cas concernant les blessures prolongées de Gradel et Moubandjé, moins pour ce qui a été de ne pas trancher dans le choix des milieux défensifs ou de ne pas trouver l’attaquant de pointe le plus compatible avec Andy Delort. Ainsi, lors de la 16e journée à Lille on dénombrait encore cinq introductions de titulaires, dont certaines à l’allure expérimentale (Michelin, Boisgard), puis quatre nouvelles rotations pour la réception de Caen au match suivant, la plupart visant à « rectifier le tir » du précédent. Autrement dit, tous ces changements ne constituent pas des réglages, encore moins un moyen d’équilibrer un groupe pour le mener à une meilleure symbiose à terme, mais des vérités d’un soir voire des tentatives sans lendemain (les vaines idées d’écarter pour deux matchs des personnalités fortes comme Imbula ou Delort). Quelles conclusions a-t-on pu tirer de la seule fois où la paire Blin-Bodiger fut associée ? Que pouvons-nous espérer à terme d’un alliage offensif Sanogo-Toivonen ? Comment valoriser durablement le 5e homme défensif et couteau suisse Steeve Yago (latéral droit, latéral gauche, défenseur axial) ? Quel meneur de jeu durable entre Jimmy Durmaz, M-A Gradel ou Corentin Jean ? Ces matchs allers ont donné un aperçu fouillis du potentiel, pourtant réel, d’un effectif bien meilleur sur la papier que celui de clubs mieux classés.
Tous les onze de départ en Ligue 1 cette saison
Victoires en vert, nuls en orange et défaites en rouge.
Joueurs entrants par rapport au match précédent en violet.
J1*MONACO-TFC 3-2
Lafont-Moubandjé-Yago-Jullien-Amian-Blin-Sangaré-Machach-Jean-Durmaz-Delort
J2*TFC-MONTPELLIER 1-0
Lafont-Moubandjé-Amian-Jullien-Michelin–Cahuzac–Bodiger-Machach-Durmaz-Toivonen-Delort
J3*PARIS SG-TFC 6-2€
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Blin–Somalia–Gradel-Durmaz-Toivonen-Delort
J4*TFC-RENNES 3-2
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Cahuzac-Somalia-Gradel-Durmaz-Toivonen-Delort
J5*TROYES-TFC 0-0
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Cahuzac-Somalia-Imbula-Durmaz-Jean-Delort
J6*TFC-BORDEAUX 0-1
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Somalia-Durmaz-Jean-Toivonen-Delort
J7*MARSEILLE-TFC 2-0
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Somalia-Cahuzac-Durmaz-Jean-Toivonen
J8*GUINGAMP-TFC 1-1
Lafont-Moubandjé-Amian-Jullien-Yago-Imbula-Blin–Sylla-Somalia-Jean-Delort
J9*TFC-AMIENS 1-0
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Somalia-Jean-Toivonen-Delort
J10*ANGERS-TFC 0-1
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Somalia-Sangaré–Sylla-Delort
J11*TFC-SAINT ÉTIENNE 0-0
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Somalia-Gradel–Jean-Delort
J12*NANTES-TFC 2-1
Lafont-Sylla-Diop-Amian-Yago-Imbula-Blin-Somalia-Gradel-Sanogo-Delort
J13*TFC-METZ 0-0
Lafont-Michelin-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Somalia-Gradel-Jean-Delort
J14*DIJON-TFC 3-1
Lafont-Yago-Diop-Jullien-Amian-Cahuzac-Blin-Gradel-Jean-Sanogo–Toivonen
J15*TFC-NICE 1-2
Lafont-Moubandjé-Diop-Jullien-Amian-Bodiger-Blin-Gradel-Jean-Durmaz–Delort
J16*LILLE-TFC 1-0
Lafont-Michelin-Diop-Jullien-Yago–Imbula-Blin-Sylla–Boisgard-Jean-Delort
J17*TFC-CAEN 2-0
Lafont-Yago-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Somalia–Gradel–Toivonen-Delort
J18*STRASBOURG-TFC 2-1
Lafont-Yago-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Cahuzac-Somalia-Gradel-Delort
J19*TFC-LYON 1-2
Lafont-Yago-Diop-Jullien-Amian-Imbula-Blin-Sylla-Somalia-Gradel-Delort
Hinschberger, Gourcuff, Garcia, Bielsa…Dupraz ? : une spirale négative entamée de longue date
L’immunité ne dure qu’un temps. Surtout en football. Puisque la qualité de l’effectif semble hors de cause pour justifier l’incapacité du TFC à se stabiliser dans le top 10, la responsabilité du coach violet doit être posée. Bien entendu il en resterait pour trouver injuste un éventuel limogeage de Pascal Dupraz, l’homme de la remontada, l’homme d’Angers ! Comme si l’héroïque printemps 2016 devait peser éternellement sur la vie au long cours du TFC, comme si quelqu’un ayant eu grandement raison un jour ne pouvait pas avoir tort le lendemain… D’autres clubs ont été moins compatissants avec leurs héros d’hier ou leurs supposés messies d’aujourd’hui. De Saint-Étienne et Lille voyant mourir dans l’œuf leur révolution de palais hispanophone (départ de Garcia pour l’un, licenciement de Bielsa pour l’autre) à Metz écartant la figure de proue de son retour dans l’Élite du foot français en passant par un Stade Rennais optant pour un tournant aussi sportif que politique, mettant fin au deal avec un Christian Gourcuff aux résultats en pleine croissance. Il n’est donc pas incongru d’interroger la pertinence de conserver le coach savoyard en terres haut-garonnaises, puisque sa dernière année de contrat sonne déjà comme la saison de trop : trois mois de sursaut salvateur pour commencer, trois autres mois à surfer sur l’euphorie en début de saison suivante, puis une descente en roue libre pour rentrer piteusement dans le rang depuis novembre 2016.
Avec 19 petits points récoltés, le TFC connaît son 3e plus faible total pour une phase aller depuis le retour dans l’Élite en 2003. En étudiant de prés le cycle Dupraz, on remarque une continuité avec la phase retour 2016-2017 puisque seulement 18 points ont été pris entre janvier et mai 2017, soit là aussi le 3e plus faible total pour une deuxième moitié de championnat ex aequo avec 2007-2008 (année de maintien arraché à la 38e journée) quand 2004-2005 s’avère la seule phase retour plus catastrophique (17 points).

Une réaction hostile à l’égard de l’entraineur, rareté dans les tribunes toulousaines.
Rendement sportif bien en-dessous des espérances donc, auquel il faut ajouter la situation de défiance de plus en plus virulente entre le coach fougueux et les kops de supporteurs, dont il ne peut pas balayer l’avis d’un revers de manche puisque parmi ceux qui « viennent aux matchs ». Or la truculence de Dupraz au sujet de l’absentéisme ou la passivité du public toulousain est devenue aussi persistante qu’insupportable ces derniers mois. En point d’orgue sa sortie concernant la Coupe de la Ligue au sujet du faible nombre de supporteurs violets qui se déplaceraient en cas de qualification en finale. Les banderoles de réaction en tribunes n’ont pas manqué à l’heure où le principal kop, celui des Indians, s’apprête à fêter ses 25 ans d’existence.
Au-delà des reproches que l’on peut formuler concernant cette foot-fiction, c’est le comportement d’ensemble de Dupraz en conférence de presse voire sur le banc qui agace : recours à l’excuse systématique (faute à la pelouse, au public, à l’arbitre), accablement de ses joueurs, nervosité ambiante à laquelle ne s’adjoint pas des choix tactiques ingénieux. Ainsi a-t-il à plusieurs reprises effectué des changements jouant un rôle décisif dans la défaite des siens. À l’image d’un replis défensif improductif devant Nice (défaite 1-2 alors que le TFC menait encore 1-0 à dix minutes de la fin) ou ce triple remplacement curieux à l’heure de jeu à Dijon (défaite 3-1).
Pour réattaquer le championnat sous de meilleurs auspices, Dupraz va pouvoir compter sur les retours de blessures de Durmaz et Moubandjé et surfer sur la fin d’année prometteuse de Gradel. Autrement dit, enfin établir une équipe-type. La réception de Nice en Coupe de France sera un beau galop d’essai, en plus d’une revanche du récent couac devant les Aiglons au Stadium.
Classement de Ligue 1 sur l’année civile 2017 (hors promus)
1 |
PARIS SAINT-GERMAIN |
98 points |
2 |
AS MONACO |
94 points |
3 |
OLYMPIQUE LYONNAIS |
71 points |
4 |
OGC NICE |
71 points |
5 |
OLYMPIQUE DE MARSEILLE |
70 points |
6 |
FC NANTES |
62 points |
7 |
GIRONDINS DE BORDEAUX |
54 points |
8 |
STADE RENNAIS |
47 points |
9 |
EN AVANT GUINGAMP |
46 points |
10 |
SCO ANGERS |
45 points |
11 |
LILLE OLYMPIQUE SC |
44 points |
12 |
AS SAINT-ÉTIENNE |
44 points |
13 |
MONTPELLIER HÉRAULT |
43 points |
14 |
SM CAEN |
43 points |
15 |
DIJON FCO |
42 points |
16 |
TOULOUSE FOOTBALL CLUB |
37 points |
17 |
FC METZ |
32 points |
Classement et nombre de points du TFC à la trêve depuis 2003
Saison |
Classement à la trêve |
Classement Final |
Diff Points A/R |
2003-2004 |
20e (12 points) |
16e (39 points) |
+15 |
2004-2005 |
6e (28 points) |
13e (46 points) |
-10 |
2005-2006 |
15e (22 points) |
16e (41 points) |
-3 |
2006-2007 |
10e (25 points) |
3e (58 points) |
+8 |
2007-2008 |
12e (25 points) |
17e (42 points) |
-8 |
2008-2009 |
7e (31 points) |
4e (64 points) |
+2 |
2009-2010 |
15e (25 points) |
14e (47 points) |
-3 |
2010-2011 |
9e (27 points) |
8e (50 points) |
-4 |
2011-2012 |
7e (31 points) |
8e (56 points) |
-6 |
2012-2013 |
12e (26 points) |
10e (51 points) |
-1 |
2013-2014 |
12e (25 points) |
9e (49 points) |
-1 |
2014-2015 |
14e (21 points) |
17e (42 points) |
0 |
2015-2016 |
19e (17 points) |
17e (40 points) |
+6 |
2016-2017 |
9e (26 points) |
13e (44 points) |
-8 |
2017-2018 |
17e (19 points) |
? |
? |
Classement après 19 journées
1 |
50 |
19 |
16 |
2 |
1 |
58 |
15 |
+43 |
|
2 |
41 |
19 |
13 |
2 |
4 |
46 |
19 |
+27 |
|
3 |
41 |
19 |
12 |
5 |
2 |
46 |
20 |
+26 |
|
4 |
38 |
19 |
11 |
5 |
3 |
38 |
22 |
+16 |
|
5 |
33 |
19 |
10 |
3 |
6 |
18 |
18 |
0 |
|
6 |
27 |
19 |
8 |
3 |
8 |
24 |
29 |
-5 |
|
7 |
26 |
19 |
6 |
8 |
5 |
17 |
13 |
+4 |
|
8 |
26 |
19 |
7 |
5 |
7 |
21 |
24 |
-3 |
|
9 |
25 |
19 |
7 |
4 |
8 |
24 |
26 |
-2 |
|
10 |
24 |
19 |
7 |
3 |
9 |
28 |
33 |
-5 |
|
11 |
24 |
19 |
6 |
6 |
7 |
24 |
31 |
-7 |
|
12 |
24 |
19 |
7 |
3 |
9 |
12 |
21 |
-9 |
|
13 |
21 |
19 |
6 |
3 |
10 |
16 |
21 |
-5 |
|
14 |
21 |
19 |
6 |
3 |
10 |
20 |
27 |
-7 |
|
15 |
20 |
19 |
5 |
5 |
9 |
22 |
29 |
-7 |
|
16 |
20 |
19 |
5 |
5 |
9 |
18 |
33 |
-15 |
|
17 |
19 |
19 |
5 |
4 |
10 |
18 |
27 |
-9 |
|
18 |
19 |
19 |
5 |
4 |
10 |
17 |
30 |
-13 |
|
19 |
18 |
19 |
3 |
9 |
7 |
21 |
29 |
-8 |
|
20 |
11 |
19 |
3 |
2 |
14 |
13 |
34 |
-21 |
Le calendrier du TFC en janvier 2018
06/01 – 1/32 Coupe de France – Toulouse-Nice
10/01 – 1/4 Coupe de la Ligue – Rennes-Toulouse
14/01 – 20e journée Ligue 1 – Saint Étienne-Toulouse
17/01 – 21e journée Ligue 1 – Toulouse-Nantes
20/01 – 22e journée Ligue 1 – Montpellier-Toulouse
27/01 – 23e journée Ligue 1 – Toulouse-Troyes

Au sein d’un mois de janvier chargé, le déplacement à Rennes en CDL apparaît essentiel.